Gendarmes tués sur l’axe Ougarou-Boungou : Les quatre pandores reposent désormais à Fada N’Gourma

Publié le mercredi 5 décembre 2018 à 16h45min

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Gendarmes tués sur l’axe Ougarou-Boungou : Les quatre pandores reposent désormais à Fada N’Gourma

Les quatre éléments de la gendarmerie nationale tombés le vendredi 30 novembre dernier sur l’axe Ougarou-Boungou (Est du Burkina), suite à l’explosion d’un engin artisanal improvisé au passage de leur véhicule, ont été inhumés dans l’après-midi du mardi 4 décembre 2018, au cimetière de la Mission catholique de Fada N’Gourma.

Le mardi 4 décembre 2018 a été la date choisie pour conduire à leur dernière demeure (au cimetière de la Misssion catholique), dans la cité de Yendabili, les quatre éléments de la gendarmerie nationale qui étaient en service au 34e escadron de gendarmerie mobile de Fada N’Gourma. Le vendredi 30 novembre dernier, au cours d’une mission d’escorte d’un bus de la mine d’or de Semafo/Boungou, ces quatre éléments sont tombés suite à l’explosion d’un engin improvisé au passage de leur véhicule, suivie de tirs par des individus armés non-identifiés. C’était sur l’axe Ougarou-Boungou, dans la province du Gourma.

Autorités militaires (dont le chef d’état-major de la Gendarmerie nationale), paramilitaires, religieuses, administratives, politiques ; les frères d’armes, amis et parents ainsi que la population étaient présents de la levée des corps à la morgue du Centre hospitalier régional de Fada, jusqu’à l’inhumation. C’est après la lecture de l’oraison funèbre par le lieutenant-colonel Hubert Yaméogo, commandant du groupement de gendarmerie de Fada N’Gourma, et la bénédiction des tombes par un représentant de l’église catholique, que les pandores ont été inhumés sous le regard impuissant des veuves et des collègues en larmes.

Prenant la parole au nom des familles des victimes, Mahamadi Sawadogo a transmis ses remerciements aux autorités du pays et à la hiérarchie, avant de demander aux membres des familles de garder le moral haut.

Dans la foule, l’on a entendu beaucoup de murmures, déplorant l’absence des membres du gouvernement à l’enterrement. Cette inhumation est d’ailleurs la deuxième dans la ville de Fada, après celle des six militaires tombés suite à l’explosion d’un engin improvisé, le jeudi 4 octobre dernier, sur l’axe Gayeri-Foutouri, dans la Komandjari.

KOUDOUSSE SIDSOABA
Lefaso.net

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